Fou rire
Vendredi soir quelque part dans le sud de la France (Et oui!). Je suis chez moi. Je suis dans mon "lieu d'accueil" (nuance). Je suis dans ma chambre. Dans la chambre (nuance). Allongée sur mon lit. Le lit (nuance). Bon bref, trêves de nuances. Je suis fatiguée physiquement et moralement. Je suis vidée, et pressée comme l'orange, les vitamines en moins!. Je bouquine un magazine TV me permettant surtout de ne pas penser, juste tourner des pages. je lis sans lire, je regarde sans fixer, jusqu'à ce qu'un fou rire (j'adore l'alliance de ces deux mots) me prenne et ne me lâche plus. Un fou rire pas ressenti depuis quelques temps. Un truc de dingue qui prend aux tripes, qui est super orgasmique!. Je ne peux m'arrêter, et plus je pense à la situation cocasse, seule vautrée sur un lit, plus je ris. Plus je pense à ce qui me fait rire, ben plus je ris! J'en ai mal au ventre, je pleure, et me tortille comme un ver dans tous les sens. C'est bon, c'est bon, c'est bon. Ca dure un long moment et finis quand même par me freiner.
Après réflexion je me dirai que je suis dingue, que ma vie doit être bien triste, que ça respire la loose. Mais non je me dis encore et toujours (whaou la positive attitude) que je suis en vie, et que je ressens intensément toutes ces émotions fortes et denses. J'en redemande!
Voila le déclencheur du fou rire...
Dans un asile, un nouveau pensionnaire arrive. Tandis que deux infirmiers essayent de le ceinturer, il hurle:
Mais lâchez moi, je suis l'envoyé de Dieu!
Un autre fou qui passe à coté lance:
Ne le lâchez surtout pas, je n'ai envoyé personne.
Et je vois d'ici vos mines dubitatives, confirmant les trois points ci dessus, à savoir "ah la la Madame Mauve est dingue, sa vie est triste, et elle respire la loose"! Allez quoi soyez cléments....car moi rien qu'en écrivant, et en y resongeant....