Marley et moi
Vu hier soir, et vraiment adoré ! (encore une fois Madame Mauve de sa Planète adÔre de son œil indulgent, de son cœur tout mou, de son oui-oui land, béatitude-attitude (yeap)! Etais (je tiens à le préciser) cependant partie avec quelques réserves pensant à un film plus niais, optant alors pour de la critique soi disant perntinente. Et ben j’ai été surprise par cette proposition.
...Tranches de vie. Le temps qui passe sur plus d’une décennie dans un schéma de vie très ordinaire, commun : La rencontre de deux êtres, leur mariage, l’adoption du chien (et oui Marley est un chien), la recherche du travail, la maison, les enfants, le couple, la promotion, la re-maison....les aventures du couple, leur joie, déboire, et tout ce qui parsème notre existence. Au centre de cette vie, Marley. La construction d’un édifice étape par étape, et toujours Marley, personnage central au cœur de ce couple, de cette famille. Marley qui accompagne cette route jusqu’à son bout.
Et là, le drame ! Et les larmes (et merci de ne porter aucun commentaire), difficilement canalisables. Oui, bien sur, suis émue par l’histoire, par Marley, sa vie, son devenir. Mais suis émue car en parallèle je vois ma vie, qui défile, comme le film sur cette dernière décennie ô combien dense et intense, chargée d’histoire et d’émotions. Un peu à l’image du film j’ai aussi construis mon édifice étape par étape. La rencontre avec TOI, l’adoption de la chienne, le travail, la maison et sa rénovation, le non-enfant. La vie à deux, le rêve, l’espoir, et toujours la chienne.
Jusqu’au jour où, ma vie n’est plus un film, et c’est l’heure de la démolition, de la déconstruction, de l’effondrement, de la dissolution. Le couple se disloque, avec TOI on s’est perdu, le travail s’envenime, la maison bientôt ne sera plus, l’enfant n’existera pas, seule la chienne reste.
C’est ma vie, ma réalité....